Bartass au p’tit Désert !

Échec de l’opération en Maurienne, et repli stratégique !

 Le projet était pourtant bien ficelé, Depuis quelques mois l’opération se préparait. Les fins stratèges de L’ECI efficacement renseignés par un agent dormant (nom de code Bruno Lambert mais chut ! je l’ai pas dit) infiltré depuis longtemps en territoire savoyard avait préparé une opération commando.. Tout était prévu, une vingtaine de bartasseur.euse.s surentrainés et surmotivés devait se jeter un samedi à l’aube (ouia 9H pour certain c’est l’aube) sur Pontamafrey, armé de pelles de pioches, de rondin,  on murmurait même qu’il serait fait usage de perforateur et de goujons. L’objectif était clair : mettre un terme à l’hégémonie savoyarde sur la Maurienne et installer une tête de pont iséroise en créant un secteur dans le week-end… Bref tout était prêt, sur le papier c’était du gâteau. On avait même prévu le bivouac, le ravitaillement, le transport, tout, mais alors tout était prévu sauf que comme bien des conquérants avant nous, nous avions négligé le général météo…


Ordre fut donc donné de se regrouper à 10H (bon à cette heure-là on est plus vraiment dans le militaire, surtout au niveau du respect de l’horaire… no comment) à l’entrée du chemin du génie, objectif : libérer le secteur “Drogue store/Vivaldi” de l’occupant végétal. Les esprits observateurs et/ou chagrins objecteront que “pourquoi se garer côté sud, si c’est pour aller tout au nord du site.. ?” et bien à cela je répondrai que… et bien c’est-à-dire que… je répondrai rien voilà, na ! Donc 10H45 les 8 derniers courageu.x.ses  enfin regroupées partaient à l’assaut. Notez que nous étions 4 filles et 4 garçons, des jeunes et des moins jeunes. On avait même un originaire du sud-ouest c’est dire qu’on ne plaisante pas avec la diversité aux bartasses. Malgré la perte temporaire du Général en chef Rondeau pris dans une embuscade en chemin, le groupe put se déployer de gauche à droite.

 

  • Raphaël le cadet de Gascogne ferraillait dans “mets de l’huile”, il en mit tellement du coude (huile de coude hahahah) qu’il en usa une brosse au-delà du raisonnable (voir photo) Décidément depuis Cyranon ces Gascons sont indomptables.
  • Émilie, organisatrice hors pair s’attaquât à la 4c.. la plus facile certes … mais la plus longue.. héhé on l’a bien eu sur ce coup là !
  • Véronique s’en prenait à “4 saisons”. Elle nous offrit une « love story » au milieu de cette ambiance martiale en vivant une histoire passionnée avec sa poignée d’ascension.
  • Votre serviteur s’emparait de “Printemps”. Certains diront qu’il est plus efficace de la langue que de la brosse, mais c’est rien que des menteries.
  • Le filleul du chef… alias Sébastien se battait vaillamment dans « Été », nous gratifiant dans la journée d’un “si y en a qui sont pas contents, qu’ils prennent la brosse”, ce qui tend à prouver que le lien parrain filleul n’est pas un hasard..
  • Le tandem des amazones expérimentées Catherine et Martine couvrait le flanc droit dans « Hiver » et « Automne ». Discrètes mais efficaces.


La bataille fut homérique, elle dura plusieurs heures heureusement sans pluie ou presque. Nos glorieux.ses combattant.e.s firent donner du cure sabot, de la brosse et du marteau à s’en arracher les bras, à peine interrompus par un court cessez le feu (bin oui le pic nic quoi ! faut motiver les troupes.) L’après-midi s’avançant, Martine ayant finit sa longueur s’en allait prêter main forte au chef du côté du secteur « mur des caves », il fut temps de replier les cordes.. À noter que les calculs de l’état-major étaient si précis que les dernières cordes étaient rappelées juste avant qu’il n’en tombe du ciel. (c’est pas de la chance, c’est de l’organisation) . Nos valeureux soldats n’eurent plus qu’à se replier sur le secteur des toits laissant derrière eux une quantité impressionnante d’herbe et de terre au pied des voies.


Au final, et vous noterez la cohérence de l’opération, puisque la météo était normande il fut distribué à nos valeureu.x.ses bartasseurs une boisson à base de pommes fermentées…(et je ne connais toujours pas le degré)
Ami ECIste, ne prête pas l’oreille à la propagande mensongère des perfides savoyards, notre commando bartasse a su démontrer une incroyable capacité d’adaptation à l’adversité et en ressort plus fort et plus soudé que jamais. Qu’ils tremblent au fond de leur vallée… nous reviendrons !!!!                  Dimitri.

Pont de Vence Session 2 !

Les Bartass, le retour ! … à Vence le 19 avril.

On poursuit assidûment la visite des voies du secteur de gauche :

5 lignes nettoyées, un relais déplacé, 3 points rajoutés pour atteindre directement par une vire le R1 des « Plaisirs du jardin », voie sympa de plusieurs longueurs en 5 dont la première longueur est bien sous cotée (annoncée 6a pour un vrai 6b+) et donc un peu hors niveau par rapport aux 4 autres longueurs suivantes.

La révision des cotations des voies 1 à 7 et de la voie 17 est une évidence après nos deux visites.

Dans la foulée quelques jours plus tard une troisième séance en solo de Manu : rééquipement de la voie 10 « L’arrêt de Montcul » avec changement du relais et de certaines plaquettes, ajout et déplacement de points. Un chouette 6b désormais bien équipé !

Participants : Emmanuel , Dimitri (encore lui ;-)) Frédéric , Guillaume 

Les bartasseu(se)s jouent en nocturne… sur le pont de Vence !

Le pont de Vence, son cadre préservé dans un vallon chartrousin, sa rivière qui coule au pied, son soleil couchant : le cadre idyllique pour la sortie escalade « tranquille », voir « initiation et plus si affinité » -hum j’en vois qui rougissent et/ou qui regardent leur chaussures- Bref « the site » trop cool, qui pourtant souffre d’une certaine désaffection.
Pourquoi ?? C’est injuste il a tout pour plaire ce site.


Cela dit soyons honnêtes, il faut bien reconnaitre que grimper au pont de Vence c’est souvent synonyme de leçon de modestie. C’est peut prisu, pas toujours très franc sous les doigts, (ouais faut poser ses pieds en escalade), les cotations ne sont pas franchement bradées. Et puis surtout, l’équipement de l’époque était avant-gardiste, je veux dire en cela que par certains endroits, le concept de frugalité a été appliqué bien avant qu’il ne devienne à la mode. Notez, je ne critique pas. « Frugalité » ça veux dire “juste ce qu’il faut, sans excès“. Et oui par moment c’est franchement frugal.

Rendez-vous fut donc donné pour une bartasse post taf le 5 avril
Les courageu(se)x bartasseurs se retrouvaient donc vers 17H au parking. J’ai nommé dans le désordre : Solveig, Vincent, François, Guillaume, Emmanuel, Dominique et moi-même.
Nous voici donc partis, pour mettre un coup de neuf à la partie la plus à gauche du site, Emmanuel ayant préalablement changé le câble le week-end, il ne reste plus qu’à faire… bin le reste. Donc je vous épargnerai les détails, mais nous retiendrons entre autre de façons totalement arbitraire.

  • Qu’il vaut mieux ne pas oublier son casque (je ne dénoncerai pas le copain qui m’a véhiculé)
  • Que la bartasse peut se révéler une activité bien plus cérébrale qu’attendue surtout quand la falaise se révèle être particulièrement rocheuse (là je ne fais que citer les propos)
  • Que quand Manu te dit “la voie la plus à gauche fait gaffe, il parait que le départ du relais intermédiaire est péteux“ bin tu l’écoutes. (là je m’auto dénonce, mais pétard qu’il était loin ce point…)
  • Que le 5 avril il fait nuit à 20H30.  Ah oui ! Bon ça on savait, n’empêche que nous aurons eu un magnifique coucher de soleil  style « couleur d’automne en avril » -un concept.

Au final, Selon le décompte du chef :
6 voies revisitées, 2 relais remplacés, 1 supprimé, 10 points placés et 8 supprimés, 3 voies nettoyées, câbles changés avec repositionnement des amarrages, et un peu d’élagage… (heuuu moi j’appelle ça du bucheronnage mais bref, question de point de vue). Du beau boulot dans une bonne ambiance.

Pour finir, dans une nuit bien tombée et après une descente qu’on qualifiera de  « nocturne » 75cl de breuvage maison qui rafraichissaient dans le torrent, feront l’office de verre de l’amitié pour clore cette bonne cession bartasse… tiens c’est bizarre, ils avaient tou(te)s pensé au Gobelet….

Pour celles et ceux que la bartasse tente, on le répète toutes les bonnes volontés sont les bienvenues, surtout qu’il reste du travail sur le pont de Vence !