A ma connaissance il n’y a pas tellement de choses qui repoussent naturellement. On citera la queue du lézard, les tentacules du poulpe et… les ronces dans le jardin.
Sans doute quelques- autres évidemment mais c’est surtout de la dernière dont nous allons parler.
Bien que la dernière journée d’entretien d’avril sur les Jardins de Saint Egrève se soit soldée par un impressionnant bilan, il n’en restait pas moins un certain nombre, pour ne pas dire un nombre certain de tâches à effectuer.
Comme prévu, depuis cette épique journée, Mai était passé avec son cortège de ponts, de vacances à solder et de… bin c’est déjà pas mal. Juin était là avec ses longues soirées et il était plus que temps de relancer l’activité bartasse.
C’est donc avec calme, ordre, méthode et préparation que fut lancé l’idée d’une bartasse du soir. Oui bon en fait c’était fait grave à l’arrache, votre serviteur n’ayant toujours pas compris qu’on ne peut pas prévoir 28 heures d’activité dans une journée qui en compte 26… 24 quoi ya 24H dans la journée ?! Mince alors.
Rendez-vous fut donc donné le mardi 19 à 18 heures, au pied des falaises. Las, la première vague de canicule, les kermesses d’ecole, et autres réjouissances de Juin avaient sérieusement entamé les effectifs des glorieux bartasseurs.
Ajoutez à ça quelques imprévus de dernière minute et « nous partimes pour être 6 et nous nous vimes 4 en arrivant au site ». Nous étions peu certes, mais les cœurs étaient vaillants. Il fallait au moins ça vu que le thermomètre affichait une belle température très très estivale.
Et bien au final, ce fut fort agréable, les dieux de la bartasse nous avaient eu en pitié et avait fait lever un petit vent qui rendait l’ambiance tout à fait supportable. Gaël, Jérôme, Hervé et moi. La première tâche fut d’aller finir de nettoyer les câbles et les cordes pourries secteur « Vallon de la cascade ». Ce qui se termina par un joyeux lancer de cordes pourraves par-dessus la falaise en direction du secteur « Pains de sucre ». (« t’as verifié qu’il y avait personne… bin non je pensais que c’était toi.. » oupsss).
Puis un court passage aux Pains de sucre pour finir un de virer une corde pourrave avant d’aller s’attaquer au Jardin suspendu.
Hervé qui n’avait pas percé et mis de goujons depuis 3 jours commençait à manifester des signes de manque, nous l’avons donc laissé sur le chemin ou il pu tout à loisir soulager sa frustration en déplaçant le cable pour que le cheminement soit cohérent avec le nouveau chemin « taillé » en avril.
Pendant que le reste de la troupe s’en allait tenter de poser des terrasses au Jardin surpendu ou une improbable couléee de terre mouvante et sablonneuse rend le bas des voies impraticables. Deux terrasses et un cable plus tard, le soleil était descendu derrière pied frais. Il était temps de rentrer.
Une belle soirée bien utile !
NB : il reste encore du travail. On vous attend !
Dimitri
