Bartasse Saint Paul de Varce 11/01/2025

Dans la famille ECI, je demande les Bartasseurs… Bonne pioche !

L’automne est bien là : ses couleurs magnifiques, ses week-ends pluvieux et donc… ses bartasses.

Cela faisait quelque temps que la (pas si) fine équipe des Bartasseurs n’avait pas sévi. Il était temps de remettre un peu d’énergie dans tout ça. Histoire de bien finir l’année avant que la neige ne détourne les bonnes volontés vers les hauteurs enneigées.

« Saint-Paul-de-Varces » : il y a tout le chemin qui se barre. Ne prenez pas les baudriers, on restera au sol. Par contre, amenez des pelles et des pioches… Oula, ça sentait le traquenard ce truc. Des pelles, des pioches, une forêt d’automne un jour de vent et de gros nuages, le jour des morts… hmm, pas rassurant tout ça.

Donc, rendez-vous samedi 1er novembre à 9 h sur le parking de Décat’ à Comboire. Vu la date et le vent du sud qui charriait de gros nuages pluvieux, ça s’annonçait mortel comme sortie. Nous nous retrouvions donc à 9… enfin plutôt 9,5, car Émilie compte pour 1,5 en ce moment. (Hervé, Émilie + ?, Yves, Thays, Thierry, Solveig, Florian, Étienne, et votre serviteur) + le chien de Thierry.

D’habitude, je n’aime pas trop les chiens : ça court partout, ça te saute dessus, ça mordille les mollets des retardataires, etc. En plus, vu la taille du bestiau (un patou, oui oui), je commençais vraiment à flipper. Ça sentait la bête enragée un lendemain d’Halloween. Honnêtement, je me suis trompé : cette pauvre bête est bien brave, et surtout bien fatiguée… Elle avançait bien moins vite que deux Bartasseurs chargés de rondins de bois de deux mètres de long. Car oui, Hervé nous avait réservé la surprise du chef : « Ouais, alors y’a quelques rondins à monter… euh ouais, mais l’approche est pas longue et ils sont pas lourds. »  « Ouaiii… en fait, s’il y en a un ou deux qui ont un peu pris la pluie, ils se sont un peu alourdis. » Bref, entre les rondins, les pelles, les pioches, on avait l’air de nains qui vont à la mine (c’était qui, Grincheux ?). Tout ça pour finir au pied des voies, plus morts que vivants. Pour un jour de Toussaint, on était dans le thème.

Pour continuer dans le thème du film d’horreur, il fut décidé de faire des groupes de deux et de se répartir (comme dans le sketch de Bigard) tout au long du sentier. Et c’est parti… pioche, pioche, gratte, pioche… Pas trop cérébrale comme activité. Quoique, le choix du caillou idéal pour faire les marches peut parfois se révéler très complexe.

Une pause repas bien méritée, puis reprise des travaux. Le tout sous un ciel bas et lourd, dans un vent de sud chaud, mais qui donnait à la forêt d’automne un air bien inquiétant. Heureusement, comme toujours aux bartasses, la bonne ambiance, les gâteaux et les boissons compensent largement la rudesse de la tâche.

Vers 16 h, poussés soit par la fatigue, soit par l’angoisse de se retrouver de nuit dans cette forêt avec un chien zombie et une Thays qui se découvrait une passion pour la tronçonneuse (là, on flippe), nous repartions sagement vers les voitures, en laissant derrière nous un chemin bien remis d’aplomb sur… ouais, au moins ça : quelques terrasses remontées à l’aide de rondins, et quelques rondins mis à l’abri sous les dévers. Mais comme dit Hervé : « Les rondins, c’est pour la prochaine fois. Oui, ben faudra revenir. »

À la sortie des bois, miracle : nous étions tous indemnes. Pas de massacre à la pioche, ni à la tronçonneuse. Pas de grimpeurs massacrés à coups de goujons de 12, ni autres horreurs. À quelques égratignures près, tout le monde était vivant, indemne et heureux… mais bien morts.

Histoire à suivre… on reviendra bientôt.

En attendant, pour terminer ce thème Halloween, je vous laisse méditer sur le sujet suivant :
« Un mort-vivant, c’est un oxymore, mais un occis-mort, c’est un pléonasme. »