Pour la première session du niveau 2 de la formation corde fixe, Gabin, notre grand manitou pour la journée, nous a réservé un grand soleil sur les parois de saint Egrève. Nous sommes 6 apprentis : Gaël, Thierry, Solveig, Etienne, Philippe et Thaïs.
Après avoir appris les fondamentaux du déplacement sécurisé en falaise (cf. les formations corde fixe niveau 1), l’idée est aujourd’hui de rentrer un peu plus dans le vif du sujet et d’aborder les points importants pour être un bénévole encore plus compétent lors des journées bartasses.
Chargé comme des mulets et après une marche d’approche scabreuse pour se rendre au-dessus de la paroi de l’Amazone, on se lance dans un temps théorique, et un peu d’histoire autour de l’équipement, du matériel, de l’évolution de la pratique, pour en arriver à nous aujourd’hui, ECIstes armés jusqu’aux dents avec tout un tas de cordes, baudriers, marteaux et autres quincailleries, prêt à percer des trous. Après ce temps, on se lance.
Le projet pour la journée est de faire un premier amarrage en haut d’un gros rocher, d’y poser quelques points pour rejoindre une main courante, qui rejoindra elle-même 2 cordes sur lesquelles chacun pourra, tout en descendant, s’atteler au perçage et à la pose de plaquettes.
Ce petit chantier nous permet de balayer pas mal de notion et de manipuler le matériel : marteaux, perfo et ses différentes mèches, soufflette, crochet goutte d’eau, clés de 13 et de 19. Gabin encadre le groupe, mais nous laisse faire, ce qui nous permet de pratiquer, nous tromper, comprendre les tenants et aboutissants et les différents stades de réflexion autour de la pose d’un point, qui sont beaucoup plus nombreux que ce que l’on peut imaginer.
Le chantier terminé, on déséquipe tout et on redescend. Un dernier temps d’échanges théoriques se fait sur un terrain moins accidenté, autour de la pose des relais chaîné, les différents type, les alliages, etc.
Quand on regarde le temps que prend la pose d’un simple point pour nous débutants, et la responsabilité intrinsèque que cela représente quant à la sécurité de tous les gens qui pourraient ensuite grimper et surtout tomber dessus, on ne peut que se dire que les ouvreurs/équipeurs sont sacrément motivés et passionnés.
Puis chacun repart chez soi, heureux de la journée. Les formations que l’ECI propose donnent encore plus de sens à notre présence au sein de l’association : des gens qui se retrouvent pour s’occuper de leurs terrains de jeux préférés. Et ce genre de formation nous donner les billes nécessaires pour être un minimum autonome là-dedans, et être encore plus efficace pour les prochaines journées bartasses.
Pour la top équipe des « apprentis« , Thaïs.
