Du rocher sculpté, d’immenses voyages ! Venez goûter à ce royaume de l’ombre – jamais un rayon de soleil ne daigne lécher ses flancs sauf quelques timides rayons en fin de journée l’été – temple du niveau 7 – on peut même y découvrir du 8 et une quinzaine de 6b 6c – Nirvana des Personnes à Mobilité Réduite avec une approche plus cool encore que sa voisine Satan. De surcroît, le secteur de gauche reste longtemps imperméable à la pluie. Au total plus de 50 lignes vous attendent ! Le matériel a été essentiellement fourni par l’ECI.
En achetant ce topo numérique, pratique et régulièrement mis à jour, vous participez au financement de l’équipement par l’ECI des sites d’escalades autour de Grenoble et en Isère.
Et n’oubliez pas non plus, toujours sur OmegaRoc, le topo complet des voies de la Petite Corse à Chamrousse,(actualisé au fur et à mesure ;-)) le Désert de l’Ecureuil, St Paul de Varces et le Désert des Froussards.
Échec de l’opération en Maurienne, et repli stratégique !
Le projet était pourtant bien ficelé, Depuis quelques mois l’opération se préparait. Les fins stratèges de L’ECI efficacement renseignés par un agent dormant (nom de code Bruno Lambert mais chut ! je l’ai pas dit) infiltré depuis longtemps en territoire savoyard avait préparé une opération commando.. Tout était prévu, une vingtaine de bartasseur.euse.s surentrainés et surmotivés devait se jeter un samedi à l’aube (ouia 9H pour certain c’est l’aube) sur Pontamafrey, armé de pelles de pioches, de rondin, on murmurait même qu’il serait fait usage de perforateur et de goujons. L’objectif était clair : mettre un terme à l’hégémonie savoyarde sur la Maurienne et installer une tête de pont iséroise en créant un secteur dans le week-end… Bref tout était prêt, sur le papier c’était du gâteau. On avait même prévu le bivouac, le ravitaillement, le transport, tout, mais alors tout était prévu sauf que comme bien des conquérants avant nous, nous avions négligé le général météo…
Ordre fut donc donné de se regrouper à 10H (bon à cette heure-là on est plus vraiment dans le militaire, surtout au niveau du respect de l’horaire… no comment) à l’entrée du chemin du génie, objectif : libérer le secteur “Drogue store/Vivaldi” de l’occupant végétal. Les esprits observateurs et/ou chagrins objecteront que “pourquoi se garer côté sud, si c’est pour aller tout au nord du site.. ?” et bien à cela je répondrai que… et bien c’est-à-dire que… je répondrai rien voilà, na ! Donc 10H45 les 8 derniers courageu.x.ses enfin regroupées partaient à l’assaut. Notez que nous étions 4 filles et 4 garçons, des jeunes et des moins jeunes. On avait même un originaire du sud-ouest c’est dire qu’on ne plaisante pas avec la diversité aux bartasses. Malgré la perte temporaire du Général en chef Rondeau pris dans une embuscade en chemin, le groupe put se déployer de gauche à droite.
Raphaël le cadet de Gascogne ferraillait dans “mets de l’huile”, il en mit tellement du coude (huile de coude hahahah) qu’il en usa une brosse au-delà du raisonnable (voir photo) Décidément depuis Cyranon ces Gascons sont indomptables.
Émilie, organisatrice hors pair s’attaquât à la 4c.. la plus facile certes … mais la plus longue.. héhé on l’a bien eu sur ce coup là !
Véronique s’en prenait à “4 saisons”. Elle nous offrit une « love story » au milieu de cette ambiance martiale en vivant une histoire passionnée avec sa poignée d’ascension.
Votre serviteur s’emparait de “Printemps”. Certains diront qu’il est plus efficace de la langue que de la brosse, mais c’est rien que des menteries.
Le filleul du chef… alias Sébastien se battait vaillamment dans « Été », nous gratifiant dans la journée d’un “si y en a qui sont pas contents, qu’ils prennent la brosse”, ce qui tend à prouver que le lien parrain filleul n’est pas un hasard..
Le tandem des amazones expérimentées Catherine et Martine couvrait le flanc droit dans « Hiver » et « Automne ». Discrètes mais efficaces.
La bataille fut homérique, elle dura plusieurs heures heureusement sans pluie ou presque. Nos glorieux.ses combattant.e.s firent donner du cure sabot, de la brosse et du marteau à s’en arracher les bras, à peine interrompus par un court cessez le feu (bin oui le pic nic quoi ! faut motiver les troupes.) L’après-midi s’avançant, Martine ayant finit sa longueur s’en allait prêter main forte au chef du côté du secteur « mur des caves », il fut temps de replier les cordes.. À noter que les calculs de l’état-major étaient si précis que les dernières cordes étaient rappelées juste avant qu’il n’en tombe du ciel. (c’est pas de la chance, c’est de l’organisation) . Nos valeureux soldats n’eurent plus qu’à se replier sur le secteur des toits laissant derrière eux une quantité impressionnante d’herbe et de terre au pied des voies.
Au final, et vous noterez la cohérence de l’opération, puisque la météo était normande il fut distribué à nos valeureu.x.ses bartasseurs une boisson à base de pommes fermentées…(et je ne connais toujours pas le degré) Ami ECIste, ne prête pas l’oreille à la propagande mensongère des perfides savoyards, notre commando bartasse a su démontrer une incroyable capacité d’adaptation à l’adversité et en ressort plus fort et plus soudé que jamais. Qu’ils tremblent au fond de leur vallée… nous reviendrons !!!! Dimitri.
On poursuit assidûment la visite des voies du secteur de gauche :
5 lignes nettoyées, un relais déplacé, 3 points rajoutés pour atteindre directement par une vire le R1 des « Plaisirs du jardin », voie sympa de plusieurs longueurs en 5 dont la première longueur est bien sous cotée (annoncée 6a pour un vrai 6b+) et donc un peu hors niveau par rapport aux 4 autres longueurs suivantes.
La révision des cotations des voies 1 à 7 et de la voie 17 est une évidence après nos deux visites.
Dans la foulée quelques jours plus tard une troisième séance en solo de Manu : rééquipement de la voie 10 « L’arrêt de Montcul » avec changement du relais et de certaines plaquettes, ajout et déplacement de points. Un chouette 6b désormais bien équipé !